S.E. de la Gironde – 4 Le réseau

L’ouverture des lignes à l’exploitation eut lieu comme suit :

  • Arès – Facture : 7 janvier 1883
  • Facture – St-Symphorien : 16 mars 1883
  • Arès – Lesparre : 20 octobre 1884
  • Bordeaux-St-Louis – Lacanau : 21 décembre 1885
  • « rayon sud » : 21 février 1886 (on peut comprendre que « rayon sud » désigne Facture-Hostens, Hostens-Beautiran, Hostens-St-Symphorien)

A noter quelques projets :

  • de Facture à Arès, le développement de stations de bains « qui possèdent déjà quelques baigneurs ». De fait, en comptant Arès, la rive nord-est du Bassin sera desservie par pas moins de 5 stations et 2 arrêts !
  • un prolongement de St-Ciers-sur-Gironde à Pons et même jusqu’à Royan. La ligne jusqu’à Pons sera bien réalisée, mais évidemment par les Ch. de F. Economiques de la Charente, équipés en voie métrique, ce qui exigeait le transbordement des voyageurs et des marchandises.
  • un prolongement de Lacanau à la plage, convention sur 17 km signée le 16/05/1886 entre Pierre Ortal et le Maire de Lacanau. La convention d’exploitation est passée entre la Société d’Intérêt Local (S.I.L.) (en remplacement de P. Ortal) et la Société des Economiques le 26/04/1897, laquelle assurera l’exploitation tandis que la S.I.L. mettra sa disposition 1 machine, 3 voitures, 1 fourgon, 2 couverts, 4 tombereaux et 4 plats. L’utilité publique est obtenue le 21/2/1889.

Le rail est de type vignole à 25,730 kg/mètre d’une longueur de 8 m., ou de 7,96 m. dans les courbes. Les joints des rails sont disposés en chevauchement dans les courbes de rayon inférieur à 500 m. Sur Le Nizan – Luxey on aura, toutes époques confondues, utilisé 10 types de rails, jusqu’au type russe à 33 kg/m. en barres de 24 m, et du type SNCF à 45 kg./m.. Pour les aiguilles, on a eu recours dans certains cas à des appareils Tyler (à gorge orientable au lieu de pointe de cœur). Il en restait deux, à Mistre-nord et Villandrault à la fin des années 70.

Les traverses, en bois de pin aux débuts du réseau, ont une longueur de 2,50 m. et une épaisseur minimale de 0,11 m. Plus tard on passera aux traverses en chêne, et dans les années 30 on essaiera la traverse en béton, mais les résultats ne seront pas probants.

La vitesse maximale est limitée, par la loi, à 50 km/h.

A suivre : Les stations.

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