Les constructeurs de matériel roulant

  • Les constructeurs : les Ateliers LAUROUA
    LES ATELIERS LAUROUA étaient situés à Bacalan. L’existence de ce constructeur est attesté par la plaque portée par un wagon à citerne haubannée des CFTA, préservé en gare de Sabres (Parc naturel des Landes de Gascogne). Ce wagon est équipé d’un frein d’immobilisation à levier (en jaune sur la photo) qui caractérise des wagons construits vers 1870 – 1880. Cette période permet de dater le châssis du wagon (la citerne pourrait être plus tardive), et par voie de conséquence les Ateliers Lauroua eux-mêmes. Mais pour l’instant personne n’en a trouvé mention dans un quelconque document.
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  • Les constructeurs : les Chantiers Navals de la Gironde
    Mais que viennent faire des chantiers navals parmi les constructeurs ferroviaires ? On le sait peu, mais les CHANTIERS NAVALS DE LA GIRONDE réalisèrent des chaudières pour locomotives à vapeur de type 150 et des tenders à 3 essieux pour les Chemins de Fer Marocains. Pour preuve de leur polyalence, en 1919 ils furent les « déconsructeurs » des « canons navals de 14 pouces sur voies ferrée, Mark I » en vue de leur réparation et réexpédition aux USA.
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  • Les constructeurs : Gustave CARDE
    L’un des autres constructeurs phares de la cité fut la célèbre ENTREPRISE Gustave CARDE, à Bordeaux-Bastide, dont le catalogue fut véritablement pléthorique, qui a aussi touché au ferroviaire, même si elle a réalisé peu de constructions intégrales (trois motrices pour le Tramway de Beychac et Caillau). Elle a revanche carrossé un grand nombre d’autorails, dont beaucoup se trouvent en Corse (mais dans un triste état !). Après la première guerre mondiale, Carde et les Forges Frémaux fusionnèrent pour former la CIMT, dévolue à la réparation du matériel tracté du Paris-Orléans. La nouvelle entreprise dispose désormais de quatre ateliers : Labouheyre, La ...
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  • Les constructeurs : Dyle & Bacalan
    Le plus connu des constructeurs bordelais est certainement DYLE & BACALAN. Récapitulatif historique : 1854 : M. Maldant, constructeur de chaudières et pompes à feu, fonde les Ateliers de Bacalan (matériel ferroviaire et maritime). Ils sont repris par M. Arman qui les nomme « Ateliers Bordelais », puis par la « Compagnie des Chantiers et Ateliers de l’Océan » (chaudières, entre autres) qui emploiera jusqu’à 3000 ouvriers. Cette société fabriquera l’un des premiers cuirassés. 1871 : faillite. 1871 : liquidation. 1872 : M. Delahante la reprend, lui rend son nom initial de « Ateliers de Bacalan ». 1877 : construction de wagons pour transport de bidons à lait. ...
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  • Les constructeurs : Valentin PURREY
    Les bordelais connaissent peu la société fondée par Valentin PURREY. Celui-ci est né en 1861, dans le Lot-et-Garonne ; en 1869 ses parents aménagent à Bordeaux, rue Bertrand de Goth. Valentin alla souvent sur le pont de Cauderès pour voir passer les trains. Il suivit les cours de l’Ecole supérieur de Commerce et d’Industrie de Bordeaux, puis effectue un séjour en Argentine, et est embauché par les tramways de Barcelone où, à l’âge de 26 ans, il construira une automotrice à vapeur dont les faibles poids et encombrement le fit remarquer, en 1887, parmi les ingénieurs de l’époque. Il rentre à ...
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  • Les constructeurs bordelais de matériel roulant
    Dans les premiers temps des chemins de fer, les constructeurs furent d’abord de petits ateliers locaux : forges et chaudronneries pour les locomotives, charrons pour les voitures voyageurs (basées sur des plans de diligences). A Bordeaux il faut attendre la fin du XIXe s. pour voir émerger des noms : Valentin Purrey – Rue d’Ornano puis Boulevard J.-J. Bosc Gustave Carde – Quai des Queyries à La Bastide et la CIMT à Floirac Dyle & Bacalan – Quartier Bacalan Les Ateliers Lauroua – Quartier Bacalan
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